A l’origine de notre démarche, nous avons cherché à répondre à plusieurs enjeux pour lesquels la méthanisation apporte des solutions durables.
La matière résiduelle issue de la méthanisation (matière non transformée en gaz) est riche en éléments fertilisants.
Son utilisation nous permettra de réduire les quantités d’engrais chimique que nous apportons et l’épandage de fumier et lisier bruts qui attirent aujourd’hui les mouches.
Nos territoires ruraux s’engagent de plus en plus dans une démarche globale de transition écologique et énergétique. Albret Communauté a engagé une démarche Territoire à Energie Positive (TEPOS). Elle vise une production de 35 % de l’énergie localement à 2025.
Les prix de vente de nos produits sont variables, des revenus complémentaires fixes et réguliers sont utiles à la pérennité de nos exploitations agricoles.
La gestion des effluents d’élevage doit aujourd’hui répondre à des normes de plus en plus strictes. La méthanisation permet de satisfaire les plus fortes exigences reglementaires.
Environ 20 000 tonnes de matières organiques locales peuvent être valorisées chaque année.
10 000 tonnes d effluents d elevage
1 000 residus de cultures
2 000 tonnes de cultures intermediaires
7 000 tonnes d eau de lavage
Les effluents de nos élevages bovins, ovins, équins, de canard et de volailles (2 000 tonnes de lisiers et 10 000 tonnes de fumiers), aujourd’hui valorisés à l’état brut, seront valorisés de manière plus complète.
Les résidus de cultures (1 000 tonnes), comme les feuilles de tomates et de fraises, et les tomates impropres à la consommation, aujourd’hui non valorisés, alimenteront notre procédé.
Les cultures intermédiaires (2 000 tonnes d’ensilage d’herbe), auxquelles nous recourons aujourd’hui uniquement pour leurs fonctions agronomiques (voir FAQ) et que nous enfouissons, seront valorisées en énergie tout en conversant leurs propriétés agronomiques.
Les cuves des caves à vin et la salle de découpe de volailles de Mézin sont nettoyées régulièrement. Après lavage, les eaux contiennent de la matière organique résiduelle. 7 000 tonnes d’eau de lavage seront traitées par MéthAlbret.
Nous valoriserons également 300 tonnes de résidus de légumes collectés par des coopératives locales, notamment Prim’albret, ainsi que les tontes de pelouse des collectivités.
Notre filière de méthanisation produira 80 m3/heure de biométhane, un gaz 100% renouvelable équivalent au gaz naturel. Il sera injecté dans la canalisation de distribution de gaz GRDF qui alimente Albret Communauté, notamment les communes de Mézin et de Nérac et pourra alimenter la future mobilité propre sur le territoire (Gaz Naturel Véhicule).
La production de de biométhane contribuera directement à l’indépendance énergétique du territoire en couvrant une grande partie des objectifs de production de gaz vert de la démarche TEPOS d’Albret Communauté.
La production continue de gaz correspond à l’équivalent de la consommation moyenne de gaz de 1 300 habitants, soit l’équivalent de 80 % de la population de Mézin.
La matière résiduelle issue de la méthanisation (matière non transformée en gaz), est riche en éléments fertilisants. Près de 20 000 tonnes seront produites par an dont 10 000 tonnes compatibles avec l’amendement de cultures en agriculture biologique.
Nos terres agricoles pourront être amendées par ce fertilisant organique naturel d’excellente qualité. Son utilisation en tant que matière fertilisante permettra de réduire l’utilisation actuelle d’engrais chimiques de synthèse importés. Nous améliorerons ainsi la qualité environnementale des terres et permettrons à certains d’entre nous de convertir leurs cultures à l’agriculture biologique.
Le stockage du fertilisant organique sera déporté au plus proche des parcelles agricoles, permettant un épandage plus rapide sur les parcelles d’épandage et de limiter les allers et retours entre l’unité de méthanisation et les surfaces pendant les périodes d’épandage.
En plus de produire du biogaz, Méthalbret va également capter le CO2 produit par l’unité de méthanisation. Ce bioCO2 va être injecté dans une canalisation pour être transporté jusqu’aux serres de la SCEA du Relais.
En effet, le CO2 est l’un des éléments nutritifs dont une plante a le plus besoin. C’est la raison pour laquelle les producteurs ajoutent du CO2 pour accompagner la croissance de leurs plantes.
La SCEA du Relais va ainsi utiliser du bioCO2 produit localement par les agriculteurs de Méthalbret.
Par cette valorisation du BioCO2, Méthalbret s’inscrit dans une démarche exemplaire et innovante.
Nous avons conscience des exigences et des attentes des habitants quant au respect du cadre de vie. C’est pourquoi nous sommes particulièrement attentifs à ce que le site d’implantation de notre activité s’intègre au mieux dans son environnement, dans le respect des riverains.
– position centrale par rapport aux exploitations agricoles
– surface disponible d’au moins 2 ha
– proximité et capacité du réseau de gaz GRDF
– accès routier pour la logistique
– topologie du terrain et classement en zone agricole
Le premier site analysé présentait différents avantages en termes de coûts et de distance avec le réseau de gaz, mais il se situait à proximité d’habitations.
Souhaitant privilégier l’intégration environnementale de notre projet, nous avons finalement opté pour la parcelle située derrière l’usine Sansan sur la commune de Mézin. En effet, cette parcelle satisfait l’ensemble de nos critères pour accueillir au mieux cette nouvelle activité tout en restant éloignée des habitations.
Toujours dans un objectif de proposer la meilleure intégration paysagère possible, nous avons décidé d’utiliser des matériaux de qualité et de réaliser différents aménagements paysagers :
En tant qu’unité de valorisation de la matière organique, notre installation est soumise à la réglementation ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), et fait l’objet d’un dossier de demande de d’enregistrement auprès des services de l’Etat.
Ce dossier est notamment constitué d’une étude d’impact, imposant des contraintes strictes vis-à-vis des odeurs, du bruit, des matières entrantes et de leur stockage, de l’épandage agricole de l’engrais, etc. L’unité doit également faire l’objet d’un permis de construire.
Pendant l’instruction du dossier par les services de l’Etat, une consultation publique est organisée par la Préfecture.